L’édition 2021 de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, organisée comme tous les ans par l’OMPI le 26 avril, a eu pour thème : « Propriété intellectuelle et PME : commercialisez vos idées ! ».

Conformément à ce mot d’ordre, il s’agissait donc, cette année, de promouvoir la propriété intellectuelle auprès des PME. À cette occasion, le directeur général de l’OMPI, Daren Tang, a rappelé, dans un message vidéo daté du 22 avril, qu’elles représentent 90 % des entreprises dans le monde et 70 % de l’emploi au niveau mondial, mais que « bon nombre d’entre elles ne savent toujours pas en quoi la propriété intellectuelle peut contribuer à transformer leurs idées en produits et services, ni comment en faire un outil puissant non seulement pour survivre, mais aussi pour être compétitives et se développer ».

Sur ce sujet, un communiqué commun de l’INPI et de l’Union des fabricants a présenté les premiers chiffres 2021, « très encourageants », en matière de demandes de titres de propriété industrielle et de retraits d’annonces illicites en ligne de produits contrefaisants.

 Selon Pascal Faure, directeur général de l’INPI , ces statistiques de demandes de titres constituent « un signe très fort et très encourageant » car, « d’une part ils annoncent une résilience et une excellente capacité de rebond des entreprises françaises face à la crise sanitaire » et, d’autre part, ils indiquent que, « dans un contexte toujours davantage mondialisé, de plus en plus d’entreprises prennent conscience de la nécessité de protéger leurs innovations, leurs marques, leurs designs ».

Quant à l’Unifab, qui publie tous les deux mois le nombre d’annonces illicites en ligne retirées par un échantillon de 20 % de ses membres, le chiffre de 6,2 millions de retraits en février et mars 2021 constitue un record. Mais elle indique que «  mis bout à bout, le nombre d’annonces atteint plus de 11,4 millions d’annonces de contrefaçon, sur les quatre derniers mois ».

Selon Christian Peugeot, président de l’Unifab, « les entreprises redoublent d’efforts et de vigilance pour tarir l’offre de faux produits déjà bien présente sur la toile, mais la diffusion est phénoménale sur les plateformes, les réseaux sociaux et même les sites entre particuliers ». Il ajoute que « les actions de sensibilisation doivent s’intensifier et perdurer dans le temps pour marteler les messages qu’ils soient à destination du grand public ou bien des professionnels »