La nouvelle édition annuelle du « Palmarès des principaux déposants de brevets à l’INPI » a été établie à partir du nombre de demandes de brevets et de certificats d’utilité publiées, déposées entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, c’est-à-dire en pleine période de la pandémie de Covid-19.
En dépit de ce contexte difficile, Pascal Faure, le directeur général de l’INPI, souligne que ce palmarès « démontre que les grands acteurs de l’économie continuent d’investir dans l’innovation », et que la recherche publique conforte sa position : « Le nombre d’organismes publics et leurs rangs se consolident au fil des années ».
De grands tableaux de classement permettent de développer ces observations.
On peut déduire de leur examen que, par rapport à 2021, la société Safran conserve la première place du classement des cinquante premiers déposants de brevets, Stellantis demeurant en deuxième position, tandis que le CEA supplante le groupe Valeo à la troisième place.
Schneider Electric, à la vingt-deuxième place (trente-sixième en 2021) a progressé de 79 % et L’Oréal passe du huitième au cinquième rang (+ 63 %). En vingt-quatrième position (quarante-troisième en 2021), l’université Claude-Bernard Lyon 1 a progressé de 77 %.
Deux ETI figurent parmi les cinquante premiers déposants de brevets à l'INPI : Gaztransport et Technigaz (GTT) (vingt-troisième rang) et Groupe Soitec (trente-cinquième rang).
Quinze établissements de recherche, d’enseignement supérieur et établissements de l’État sont dans le Top 50, contre douze en 2021. Le trio de tête est constitué du CEA (demandes en hausse de 7 %), du CNRS, qui figure à la sixième place du classement général pour la cinquième année consécutive, et d'IFP Énergies nouvelles à la quinzième place (recul de deux places par rapport à 2021).
